Duo Aventure

• Teresa Hackel, flûtes à bec
• Karin Rüdt, guitares

oriri

La nouvelle œuvre de Charles Uzor renvoie de multiples façons aux œuvres et au style de la Renaissance musicale, qu’elle contraste et fusionne à sa manière. Aussi résistants qu’enrichissants, les sixièmes de ton et les bandes enregistrées interviennent dans cette référence.

C’est dans l’oscillation entre l’étrangeté et l’acceptation que naît cette intensité et cette densité qui se dégagent souvent de l’œuvre d’Uzor.

Voyageur ! Il n’y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer

Antonio Machado

 

Oriri (banquet) emprunte des chemins qui doivent mener ma musique vers des espaces ouverts, baignés de lumière, de mélodie et de résonance… Dans Oriri, l’Orient et l’Occident se font face, non pas dans un esprit hostile, mais dans un esprit de curiosité, d’hospitalité et de débat. La flûte et la guitare sont ici des ponts entre l’Orient et l’Occident, entre l’Irak et Santiago, entre le monologue et la rencontre, entre la dispute et le symposium des voix.

— Charles Uzor