L'histoire de Noûs

le second album de l'ensemble PTYX

L’album sera bientôt disponible, en ligne et en magasin. En attendant, découvrez son histoire.

Découvrez également quelques photos des concerts de sortie, qui ont annoncé la naissance de ce nouvel opus discographique. Photos de Guy Bompais.

D’autres photos sur la page : release-party

Releasy Party
Dans le morceau « Tan-ka » de Denis Schuler, seulement 61 notes de flûte basse mais quelle variété de sons.
Parmi ceux-ci, le tongue ram, appelé aussi « Tontons flingueurs », a tout notre préférence !
Ici joué par Marie Chazelle.

Sans toit, pas de Noûs !

Merci aux écoles de musique qui nous ont généreusement accueillis et mis à disposition leur parc instrumental pour les séances d’enregistrement : École de musique Loir-Lucé-Bercé ainsi que École de musique de Saint Calais, Bessé sur Braye et Vibraye.

22.03.2023 : Noûs a commencé à résonner dans le réfectoire des Chanoines du Prieuré Saint-Cosme. Une destination finale tellement inspirante pour y terminer cette aventure. Pierre de Ronsard et Stéphane Mallarmé semblent se tutoyer dans ces espaces intemporels….

Deux œuvres de Sophie Lacaze figurent sur l’album.
Extrait d’entretien avec la compositrice sur sa relation étroite avec la flûte.

 

Si la notion grecque νόος renvoie au divin, s’apparentant à une divinité qui guiderait l’intelligence humaine, les ptyx n’oublient pas qu’ielles vivent en terre rabelaisienne et que c’est souvent ici la bouteille qui est di·vin(e)….
Et même quand noûs jouons, noûs trouvons moyen d’utiliser verres et flacons !
Retour sur un moteur important, — mais que disons-nous ! — un carburant essentiel, une potion revitalisante des ptyx gaulois pour trouver le réconfort après les multiples efforts dépensés pour jouer les musiques contemporaines.
Retour sur une boisson incontournable, et plus généralement les plaisirs de la table, à travers plusieurs clichés des cinq dernières années, dont quelques inédits.
Et pour prolonger votre plaisir épicurien, jetez-vous sur le nouvel épisode de Métaclassique, « Trinquer » , qui termine avec un extrait de « L’âme du vin », l’œuvre que nous avons commandée à Sophie Lacaze.

Nos deux flûtyx préférées nous parlent de l’enregistrement de la pièce de Sophie Lacaze : « And Earth moves away »

La circumambulation est un phénomène qui se retrouve dans de nombreuses cultures et religions ; elle s’apparente à un rituel qui consiste à faire plusieurs fois le tour d’une personne, objet ou lieu sacré.
Dans son oeuvre en deux mouvements, « Circumambulating The Moutain » pour vibraphone, la compositrice taïwanaise Tan-Ling Yu s’inspire de ce chemin initiatique et produit une musique tantôt méditative, tantôt pugnace.
Pour l’évoquer en image, nous avons choisi cette double page du « Sommet des Dieux ». Blessé et seul en très haute altitude, dans l’Himalaya, un escaladeur de montagnes passe une nouvelle nuit extrême, coincé entre la vie et la mort…
A lire de droite à gauche.

StrawMill est une commande de l’ensemble PTYX à Sylvain Kassap.
Elle est dédiée à ces deux interprètes.
L’œuvre vient d’être éditée par Note En Bulle Editions : avis aux amateurs !
Jouée plus d’une dizaine de fois depuis sa création en 2019, elle ferme l’album dans une danse frénétique. Grave et léger à la fois. C’est tout noûs ça !

 

 

La production d’un disque, surtout en auto-production, c’est aussi trouver les moyens financiers de le réaliser de A à Z. Au-delà de l’aspect monétaire, c’est être accompagné par des partenaires qui réitèrent leur confiance en vous, vous conseillent et donnent des coups de pouce dans les moments de doute. Sans eux, pas de Noûs.

  • Merci à la Région Centre-Val de Loire
  • Merci au Conseil départemental d’Indre-et-loire
  • Merci à la Maison de la Musique Contemporaine
  • Merci également à Sanosi Productions d’avoir participé au financement du disque
Noûs-arriere
Photographie de plusieurs années d’ensemble et ensemble, « Noûs » raconte aussi l’histoire des personnes qui font vivre PTYX. Car sans elles, pas de musique.
Noûs : récit de départs et d’arrivées. Récit aussi de récifs, avec des femmes et des hommes qui sont là depuis le commencement de l’histoire et qui ont insufflé à l’ensemble sa physionomie.
Dans ces racines, une pensée ce 11 mars pour notre altyx, Anthony Chéneau, fidèle de la première heure et dont on fête l’anniversaire aujourd’hui : Happy Birthday !
Vous retrouverez sur l’album son solo très inspiré à la fin du septuor de Charles Uzor : « Go. Ballet imaginaire ».
Photo : Karl Pouillot

Enregistré pour le documentaire de Julie Nguyen Van Qui, Barataria, la musique de Charles Ives, The Unanswered Question, ne figure pas sur l’album. Vous pouvez néanmoins l’obtenir grâce à une offre concert + achat CD + titre bonus ici : https://www.helloasso.com/associations/vous-ne-revez-pas-encore/evenements/concert-nous

L’album, qu’on le veuille ou non, aura été marqué par la période Covid : le masque s’est imposé pour une grande partie des séances d’enregistrement.
Autre inconvénient, incompatible avec une prise de son : la ventilation ! Elle nous a d’ailleurs obligés de changer de lieu, juste après la première session, consacrée au quatuor de Sophie Lacaze : And Earth moves away.
Anecdote : si vous tendez bien l’oreille, vous entendrez, très lointain, un murmure d’air qui n’est pas celui des flûtes….!

Virginia Woolf on the Millstone Terrace at Monk’s House with her dog, Pinka. Credit: Monk’s House Albums, Woolf Estates

« Noûs » témoigne du travail de l’ensemble PTYX depuis plusieurs années pour rendre plus visibles les oeuvres de compositrices.

Avec une durée d’1 min. 21 secondes, Tan-ka est le titre le plus court de l’album. Pour cette œuvre intime pour piccolo et flûte basse, le compositeur Denis Schuler s’est inspiré du roman de Virginia Woolf, « Mrs Dalloway ». Plus particulièrement de son rapport au temps, à la durée, ainsi qu’à l’intériorité et l’extériorité.

La même Virginia Woolf se lamentait en 1929 qu’un de ses contemporains, critique musical, puisse exprimer à propos de Germaine Tailleferre : ‘Monsieur, une femme qui compose est comme un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce n’est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire. »

La réalisation du mastering a été confiée, comme pour le premier album, à Arnaud Houpert. Quasi un magicien, quand dans son intime U-Fly Studio, il tourne légèrement un bouton et votre mixage devient d’un seul coup la plus belle chose du monde (rires).

10 jours de prise de son, quasiment autant de mixage, pour parvenir à un équilibre entre le volume acoustique des pièces d’enregistrement et une prise de proximité qui permette de profiter des plus petits phénomènes sonores demandés par les compositeur·ices.
C’est tout le mérite de l’orfèvre du son Raphaël Rocchi, passeur entre les musiciens et les auditeurs.

Présente sur 4 des 7 morceaux de l’album, elle est un des rouages essentiels de la réussite de ce disque. Nous voulons bien sûr parler de notre percussionniste : PAILLETTE !
Mais, en fait, pourquoi ce surnom ?
1️⃣ Parce qu’elle ne boit ses cocktails qu’avec une courte paille.
2️⃣ Parce qu’elle est glamour et adore le strass et les paillettes.
3️⃣ Parce qu’elle a donné un surnom français à son nom de famille taïwanais.
4️⃣ Parce qu’elle a un vibraphone « Paillette ».

Paillette est le diminutif de Pai, nom de notre percussionniste Yu-Hsuan (Pai). Elle a fait fabriquer sur mesure par les entreprises Bergerault un vibraphone marqueté « Paillette », et spécialement pour l’enregistrement du disque.

Extrait de Mayé de Sophie Lacaze

 

 

La musique de Charles Uzor nous prend, nous emmène, nous surprend, tantôt lancinante, tantôt rugissante. Virages permanents, statisme latent.
Go. Septet. Ballet imaginaire. n’échappe à la règle : s’échapper des règles…
Avec ses 24 minutes, c’est le plus long titre de l’album.…

 

 

Playlist

Pauline et Marie, nos deux super « commerciales », vous expliquent pourquoi acheter le nouvel album !

 

 

Le disque rassemble des personnalités musicales avec lesquelles nous partageons des affinités.
En haut, les proches : Sylvain Kassap, Sophie Lacaze, Charles Uzor, avec lesquels nous travaillons depuis plusieurs années.
En bas, les plus lointains : Denis Schuler, Yoshihisa Taïra, Tan-Ling Yu dont les musiques ont croisé notre parcours.

L’album s’ouvre avec un duo de flûtes, dans un esprit très samouraï.
Qui ? Quoi ?
Avec « Synchronie » de Yoshihisa Taïra, les deux flûtistes Marie Chazelle et Pauline Vanagt ont dû transcender leur Ki ‼️

 

Les illustrations de l’album sont l’œuvre de l’artiste peintre Vicki Parish.
Elles donnent une identité forte, mystérieuse et poétique, à l’objet CD.
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